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Remain in Light

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Remain in Light

Album de Talking Heads
Sortie
Enregistré Juillet
Compass Point Studios (Nassau)
Sigma Sound Studios (New York)
Durée 39:48
Genre Post-punk, new wave, world
Producteur Brian Eno
Label Sire Records

Albums de Talking Heads

Singles

Remain in Light
Compilation des critiques
PériodiqueNote
AllMusic 5/5 étoiles[1]
Robert Christgau A[2]
Rolling Stone 5/5 étoiles[3]
Slant Magazine 4,5/5 étoiles[4]
Sputnikmusic 5/5 étoiles[5]

Remain in Light est le quatrième album studio de Talking Heads, sorti le . Cet album, accueilli par des critiques louangeuses, est le dernier album du groupe produit par Brian Eno.

L'album s'est classé 19e au Billboard 200[6] et a été certifié disque d'or par la Recording Industry Association of America (RIAA) le [7].

Intégrant des rythmes africains funky, cet album a influencé les courants post-punk, world music et new wave. Remain in Light mélange des formes musicales afro-américaine, africaine et américaine. Ken Tucker du magazine Rolling Stone note à l'époque qu'il y a rarement eu « si peu d'écart entre ce qu'écoutent les noirs et les blancs »[8]. Dans une critique de l'album, l'écrivain Gavin Edwards note dans Rolling Stone que « Talking Heads a déjà maîtrisé un funk minimaliste, mais qu'ici ils ont construit de l'improvisation autour d'une rythmique lourde ». À côté de la musique, les thèmes des textes de l'album reflètent ce que l'un des auteurs du Grove Dictionary of Music and Musicians, Robert Walser, considère comme postmoderne dans la mesure où ils évoquent « la désorientation, la distance ironique et la méfiance vis-à-vis du récit. » En raison de l'architecture polyrythmique et collaborative des morceaux de Remain in Light, les Talking Heads intègrent sept musiciens supplémentaires dont le guitariste Adrian Belew et le claviériste de Funkadelic, Bernie Worrell, au cours des concerts de la tournée qui a suivi la sortie de l'album.

Le dernier morceau de l'album, The Overload, est une tentative de Talking Heads de reproduire le son de Joy Division. Cette tentative est effectuée bien qu'aucun membre du groupe n'ait en fait déjà entendu la musique de Joy Division. Elle est plutôt basée sur une idée de ce que pourrait être le son de Joy Division[9].

Comme mentionné ci-dessus, les Talking Heads invitent sept musiciens supplémentaires pour la tournée de promotion de Remain in Light durant les années 1980 et 1981. La première apparition du groupe élargi, qui en plus de Belew et de Bernie Worrell inclut le percussionniste Steve Scales, les choristes Nona Hendryx et Dollette McDonald et le bassiste Busta Cherry Jones, a lieu en au festival Heatwave à Toronto. Les Talking Heads commencent en jouant quatre morceaux sortis avant Remain in Light. Leur concert démarre avec le quartet de base et morceau après morceau, des musiciens et des chanteurs les rejoignent jusqu'à ce que le groupe au complet soit sur scène pour interpréter la chanson I Zimbra.

Le single Once in a Lifetime se vend médiocrement lors de sa sortie originale aux États-Unis, mais rentre dans le top 40 dans le reste du monde anglophone, atteignant la quatorzième place au Royaume-Uni, la vingt-troisième en Australie et la vingt-huitième au Canada. On se souvient aussi du single pour son clip excentrique. Ultérieurement, un enregistrement live (extrait du film Stop Making Sense) atteint la quatre-vingt-sixième place aux États-Unis en 1986.

Deux autres singles sont également sortis, un promotionnel aux États-Unis (Crosseyed and Painless) et un au Royaume-Uni (une version remixée de Houses in Motion).

La pochette et le livret de l'album sont créés par le graphiste Tibor Kalman. Kalman crée la pochette en s'inspirant de la vie de Tina Weymouth, avec au dos de la pochette une flotte d'avions symbolisant l'enfance d'une fille de général de l'US Air Force et sur la couverture les visages numériquement modifiés des membres du groupe[10].

Reconnaissance

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En 1989, Rolling Stone le classe 4e des « 100 meilleurs albums des années 1980[11] » et le place, en 2003 comme en 2012, 129e dans son classement des « 500 meilleurs albums de tous les temps[12] ».

En 1993, NME le classe 11e des « meilleurs albums des années 1980 [13]» et en 2013, 54e des « meilleurs albums de tous les temps[14] ».

En 1999, Vibe le classe 92e des « 100 albums essentiels du XXe siècle[15] ».

En 2002, Pitchfork le range à la 2e place de son « top des 100 meilleurs albums des années 1980[16] ».

En 2003, la chaîne VH1 le classe à la 88e place des « 100 meilleurs albums[17] ».

En 2006, Q le classe 27e des « 40 meilleurs albums des années 1980[18] ».

En 2006, Robert Dimery le cite dans sa liste des 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie.

En 2012, Slant Magazine le range à la 6e place des « 100 meilleurs albums des années 1980[19] ».

Dans un nouveau classement en 2018, Pitchfork classe l'album 5e dans une nouvelle liste des « 200 meilleurs albums des années 80 »[20].

Réédition

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En 2006, Remain in Light est réédité en version remastérisée par Warner Music avec quatre morceaux inachevés en bonus (Fela's Riff, Unison, Double Groove et Right Start) et un DVD contenant les vidéos du groupe jouant Crosseyed and Painless et Once in a Lifetime à la télévision allemande. La réédition est produite par Andy Zax et Talking Heads[21].

Phish reprend l'album dans son intégralité le à l'Omni d'Atlanta, en maintenant leur habitude de donner un « concert costumé » pour Halloween. Ce spectacle et particulièrement la reprise en seconde partie de Remain in Light est considéré par les fans comme un tournant musical pour le groupe. Crosseyed & Painless qui est le seul morceau joué à nouveau après leur show d'Halloween (Phish garde habituellement un morceau de leur concert d'Halloween costume dans leur répertoire), a été joué une dizaine de fois par le groupe entre 1996 et 2004.

Liste des titres

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Toutes les chansons sont écrites et composées par David Byrne, Brian Eno, Chris Frantz, Jerry Harrison et Tina Weymouth.

Face A
NoTitreDurée
1.Born Under Punches (The Heat Goes On)5:49
2.Crosseyed and Painless4:48
3.The Great Curve6:28
Face B
NoTitreDurée
1.Once in a Lifetime4:23
2.Houses in Motion4:33
3.Seen and Not Seen3:25
4.Listening Wind4:43
5.The Overload6:02
Titres bonus réédition 2006[21]
NoTitreDurée
9.Fela's Riff5:19
10.Unison4:50
11.Double Groove4:28
12.Right Start4:07

Musiciens additionnels

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Notes et références

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  1. (en) « Talking Heads Remain in Light Review », AllMusic (consulté le )
  2. (en) « Talking Heads Remain in Light Review », Robert Christgau (consulté le )
  3. (en) « Talking Heads Remain in Light Review », Rolling Stone (version du sur Internet Archive)
  4. (en) « Talking Heads Remain in Light Review », Slant Magazine (consulté le )
  5. (en) « Talking Heads Remain in Light Review », Sputnikmusic (consulté le )
  6. (en) « Talking Heads Remain in Light Awards », Allmusic (consulté le )
  7. (en) « Talking Heads Remain in Light », RIAA (consulté le )
  8. (en) « Talking Heads Remain in Light Review », Rolling Stone (consulté le )
  9. (en) David Bowman, This Must Be the Place : The Adventures of Talking Heads in the Twentieth Century, New York, HarperCollins, , First ed. (pbk.) éd. (1re éd. 2001), 416 p. (ISBN 978-0-06-050731-2, OCLC 228125102, lire en ligne)
  10. ibid, p.184
  11. (en) « 100 Best Albums of the Eighties », Rolling Stone (consulté le )
  12. (en) « 500 Greatest Albums of All Time », Rolling Stone (consulté le )
  13. (en) « The NME Greatest Albums of The 60's, 70's & 80's », Rocklist.net (consulté le )
  14. (en) « The 500 Greatest Albums of All Time », NME (consulté le )
  15. (en) « Vibe’s 100 Essential Albums of the 20th Century », Dave's Music Database (consulté le )
  16. (en) « 500 Greatest Albums of All Time », Rolling Stone (consulté le )
  17. (en) « Top 100 Albums of the 1980s », Pitchfork (consulté le )
  18. (en) « Q 40 Best Albums of the 1980s (August 2006) », Rocklist.net (consulté le )
  19. (en) « The 100 Best Albums of the 1980s », Slant Magazine (consulté le )
  20. (en) « The 200 Best Albums of the 1980s - Page 10 », sur Pitchfork (consulté le )
  21. a et b (en) Talking Heads Remain in Light Remastered, Discogs (consulté le 17 janvier 2015)