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Muséum de Besançon

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Muséum de Besançon

Image illustrative de l’article Muséum de Besançon
Jardin zoologique - muséum de Besançon.

Situation Besançon (Franche-Comté)
Superficie site de 12 hectares
Latitude
Longitude
47° 13′ 53″ nord, 6° 01′ 57″ est
Nombre d'animaux Environ 550
Nombre d'espèces Environ 70
Nombre de visiteurs annuels 299 168 (2014)
222 148 (2015)
189 166 (2016)[1]
Site web Sur citadelle.com
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Muséum de Besançon
Géolocalisation sur la carte : Besançon
(Voir situation sur carte : Besançon)
Muséum de Besançon

Le muséum de Besançon est à la fois un musée d'histoire naturelle et un parc zoologique public, situé dans l'est de la France, au sein de la Citadelle de la commune de Besançon.

Le parc zoologique est membre permanent de l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA).

La citadelle de Besançon abrite derrière ses murailles le muséum de Besançon. Créé en 1943, installé à la Citadelle depuis 1959 à l’initiative du maire Jean Minjoz, enrichi depuis selon un projet multimodal inspiré du Muséum national d'histoire naturelle, le muséum est un établissement où nombre de collections naturalistes côtoient des secteurs animaliers très variés. Celles-ci se complètent afin d’illustrer la complexité du monde vivant et son utilité. Le public peut y découvrir une grande variété d’espèces animales illustrant parfaitement la biodiversité de tous les continents, avec des mammifères (primates, carnivores, herbivores, rongeurs nocturnes, animaux domestiques), oiseaux, insectes, amphibiens et poissons[2].

Les missions du muséum

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L’histoire naturelle y est présentée dans six espaces différents : le Jardin zoologique, la « P'tite ferme », l’Insectarium, l’Aquarium, le « Noctarium » et le « Parcours de l’évolution » dont l’objectif est de répondre aux trois grandes missions de ce type d’établissement scientifique : la conservation, la recherche et l’éducation. Comme tous les établissements zoologiques modernes, le muséum de Besançon possède une vocation de conservation des espèces menacées qu'il affirme depuis 1998, année au cours de laquelle il intègre l’Association Européenne des Zoos et Aquariums (EAZA), regroupant les institutions zoologiques selon des critères de qualité de vie des espèces présentées[3].

Les espaces du muséum

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Le Jardin zoologique

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Selon la présentation de l’établissement, environ 550 animaux (60 espèces de mammifères et oiseaux) sont actuellement présentées sur un quart de la citadelle de Besançon. Le « jardin zoologique - muséum de Besançon » participe à la conservation des espèces animales menacées. Les espèces présentées sont sélectionnées pour leur rareté, mais aussi pour l’intérêt de leurs comportements sociaux et leur adaptation au climat. Le muséum de Besançon s’est spécialisé dans la reproduction d’espèces en danger d’extinction, dans le cadre de programmes d’élevages européens ou internationaux (EEP, ESB, SSP)[4].

Les différents espaces du Jardin zoologique

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Le Jardin zoologique est divisé en 3 grands secteurs :

La « p’tite ferme »

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La « P’tite ferme » est héberge des animaux domestiques de petite taille dont certains évoluent en liberté. Le public peut circuler au milieu des chèvres naines, cobayes, lapins nains, lapins chèvres, dindons et poules.

L’insectarium

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À l’insectarium, dans l’ancien arsenal de la Citadelle, on élève des insectes et autres arthropodes : abeilles, fourmis, termites, criquets, grillons, phasmes, cétoines, blattes, mygales, scorpions… Du point de vie muséologique, pour donner aux visiteurs l’impression d’être des nains dans une bibliothèque, le décor évoque des “livres” hauts de plus de deux mètres, dont les pages grandes ouvertes recèlent quantité de vivariums.

Le noctarium

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Vue aérienne du Jardin zoologique

Dans l’ancienne poudrière du « Front de Secours », grâce à une inversion du cycle jour-nuit, on peut surprendre la vie nocturne de dizaines de petits mammifères de France. Après quelques minutes d’adaptation à l’obscurité et de patience pour débusquer les locataires du « Noctarium », le public découvre tour à tour les petits mammifères des champs, vergers et forêts (campagnols, mulots, lérots, loirs, grands hamsters…) et des villes (souris domestiques, rats d’égout et rats noirs).

L’aquarium écologique

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Installé au sein du “Petit arsenal” depuis 1975, l’aquarium écologique a été transformé en 1995. Son aménagement constitue un exemple d’intégration de l’architecture contemporaine dans un monument historique.

Deux grands types d’écosystèmes sont à découvrir :

  • celui des eaux vives qui est illustré par une reconstitution schématique de la rivière Doubs en coupe. Une exposition didactique et un diaporama complètent les aquariums ;
  • celui des eaux stagnantes avec leurs ceintures de végétation et un « bassin de contact » qui permet aux petits, et aux grands, de toucher carpes cuir et carpes koï colorées.

Parcours de l’évolution

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Le « Parcours de l’évolution » montre les principales phases de l’évolution du monde animal grâce à des collections naturalisées et ostéologiques provenant en grande partie de l’Université de Franche-Comté. Le public découvre l’histoire évolutive des vertébrés, depuis les premiers poissons jusqu’aux mammifères et aux oiseaux.

Fréquentation

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Sa fréquentation exacte n'est pas connue car les tickets d'entrée sont valables pour l'ensemble des musées de la Citadelle. La fréquentation de celle-ci était de 270 264 visiteurs en 2016[5].

Notes et références

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  1. Fréquentation sur la plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture et de la Communication
  2. POP : la plateforme ouverte du patrimoine - [1].
  3. Jacky Renard, Le Muséum-citadelle de Besançon - [2].
  4. Site officiel de l’établissement : [3].
  5. « Observatoire Régional du Tourisme de Bourgogne Franche-Comté », sur observatoire.bourgognefranchecomte.com (consulté le )

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Articles connexes

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Liens externes

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